Exquisite corpse.

Tu m’as souri alors je t’ai suivis. Tu as pris mon bras. Il n’y avait aucune douceur, juste ton envie pressante. Je ne voulais pas mais j’étais là. Et quand tu as pris mon bras, je n’ai rien dit. Comme une jolie poupée Catin. Oh, c’est si beau. Si pathétique. Moi je suis chaotique. Alors déchire mes fringues. Plus vite merde. Va-y mord moi. Tord moi. Maudit moi. Je n’en ai rien à foutre. Mon corps t’emmerde et tes mots ne m’atteignent pas. Ils valsent et dansent sur ma peau. Va-y baise moi. Frappe-moi même. Ris de ma stupidité. Crache ton venin. Déchire pénètre et creuse moi. Tes hanches cognent sur mes os. Sur ma peau pâle, y’a de vilains bleus de tes coups mon amour. C’est sublime c’est exquis. Mes yeux pleurs. Non je ne pleure pas connard. Mes glandes lacrymales sont juste dysfonctionnelles. Tu peux rire je n’en ai rien à foutre. Tu n’es rien, tu entends ? Non non non. TU. N’ES. RIEN. Voilà que tes paroles résonnent dans ma tête. TU N’ES RIEN ! Arrête. Bordel lâche moi. Dégage. Pourquoi tu ne me libères pas ? Je ne veux pas. Putain non je ne veux pas. Laisse-moi. Mes bras te repousse mais tu n’en a que faire. Salope ! Laisse-moi jouir ! Mes larmes ont inondées les draps. Elles coulent là sur mes joues. Par dizaines par milliers. Toc toc toc. Cliquetis de mes os mortifiés. J’ai mal. Bien fait.