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18 octobre 2008

Chimére.

La caresse de ton corps manque à mes nuits. Les longues insomnies s’éparpillent par flaque de larmes. Par(ti) de moi qui s’entend sur mes draps déjà encombrés par d’ondées pourpres. Alors je vole des instants de rêves où tu embrasserais mes sévisses de tes lèvres enchanteresse et ôterais ces croûtes encrées dans chaque miette de mon corps. Tu me rendrais belle sous tes baisers. Juste. Une chimérique seconde. Stop c’est terminé. Le réel rentre accueilli par de cascade de coups acéré sur ma peau, que tu ne toucheras jamais (plus.). Les manies reviennent toujours. Mais jamais toi…

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30 septembre 2008

Crachat.

J’ai ta peau du vide et du dégout dans ma névrose personne. Je ne suis qu’une futilité de ramassis de conneries. Crachat révulsif. Tourbillon vertigineux d’une existence noire de charbon. Je me suis écroulé sur l’asphalte et je dégouline de larmes. Acerbes. Mes lèvres sont chiffonnées par mes morsures trop régulières. Mon nez suinte des perles pourpres. Mes joues sont ternies par ma haine amoureuse. Et mes yeux pissent à profusion. Croquez ma déchéance. Je serais sûrement divine sur une de vos toiles blanches. Sainte petite fille aux couleurs ténébreuses. Mystification, j’efface. J’ai tué la poupée des songes. Elle a disparu pour faire une place à ma jolie carcasse de pourriture. Regardez-moi, comme je suis belle, chancelante sur le bitume. Je ne m’accroche à rien. Juste à mes os me martyrisant de douleurs hargneuses. J’ai glissée sur une flaque de mes larmes. Et me voilà assise trempé de mes pleurs vagabonds. J’ai juste besoin d’une main tendue, débordante de pilules. J’ai juste besoin de partir… 

23 septembre 2008

Opaline.

Elle sent le parfum de ses regrets oubliés. Cette fille opaline et moribonde. Laisse-la se noyer dans son mystère. Dévêtus. Et dépourvue. Elle frisonne sous la caresse de sa solitude ancré dans ses os. Profondeur abyssal. Suave tendresse entre ses maux qui s’entrechoquent dans la littérature de sa peine. Pour se  laisser négliger par Elle. L’opaline sait comment les faire si bien danser, ses  mortifications d’amour. Elle croque sa peau pour s’imprégner de son gout exquis. C’est alarmant cette sonnerie dans sa poitrine. Découpage et exploration. Il y a de la graisse flotte à la surface des trous béants à même sa chair. Mais en voilà un bien mauvais spectacle. Morbide et sans intérêt. Jetez-la cette pauvre petite. C’est une transparente. Aucun sens. Le dépotoir c’est par là…

16 septembre 2008

Asthénie.

J’ai le cerveau en miette. Les pensées vagabondent. Et mon corps qui tremble. J’ai froid et j’ai besoin de toi. Mais qu’importe. Ca n’a aucun sens. Jamais. Toujours. Ou si peu. Famine. Chute et perte. L’âme qui dégringole. Mais je suis si petite, elle ne tombera pas de haut. Mais bien bas. Profondeur de l’ivresse enfantine de mes sentiments néfastes sur la douleur de mon être. Je n’ai plus que du Coca Light pour remplir l’exaltation du corps face au vide de son organisme. Il est deux heures du matin et je cris et je gesticule et je tombe. Il est deux heures du matin et je crève. Où êtes-vous ? Petites connes…

Je veux faire une overdose. Mais je n’ai plus assez de petites pilules. Putain mais vous êtes où sales petites connes ? J’ai juste besoin de votre douceur malsaine un instant. Juste un bref moment. Ephémère. Les bonnes résolutions on n’en a rien à foutre. Je les envoie valser comme ma tête sur le mur. J’ai du sang qui dégouline de ma rousseur. Ce n’est pas normal. Je crois. Ou pas.

J’ai un trou dans la tête. Il suffit de le recouvrir d’un sparadrap et c’est fini. Disparu le petit bobo. J’ai des tonnes de sparadrap collé sur ma peau. C’est digne d’une folle hystérique. La beauté de la décadence. J’ai des cicatrices plein le corps. Artifice. Magnifique. Je suis une fille tellement bien que je me cisaille la peau et que j’arrache le cœur des autres. Un lambeau de peau en moins. Deux lambeaux de peaux. Trois lambeaux. On s’amuse on s’amuse. C’est si beau la folie. Oh mon dieu j’aimerais qu’on me scie mes cotes protubérante. La peau tombe en masse. Et le sang gicle de partout. Sur son lit rouge se disperse la couleur pourpre sur ses draps de velours.

Je suis désolée. Désolée pour tout. Mais je ne suis pas une fille bien. J’ai des blessures a même le corps de ma vie d’amnésie. J’ai la mort sur moi. Je n’ai pas su faire l’amour avec la vie alors elle m’a puni.

2 septembre 2008

Tais toi.

Les mains noires de regret. La peau rouge de souffrance. L’âme blanche de terreur. Le cœur amoureux de cette berceuse de couleur. Le cœur amoureux de Lui. Et quoi ? Rien.

Le rien de ta froideur. Ta rancœur. L’amertume de ta plume. Ta plume d’encre terre. La terre sous tes ongles. Ongles meurtries par le grattement de ta tombe. Ta tombe qui s’impatiente. L’impatience qui patiente. La patience qui s’ennuie. L’ennuie qui oublie. Ton oublie qui la tue.

On n’en a rien à foutre de ta mensongère peine. Tout comme toi. Tout comme Lui. Les battements de ton organe cardiaque s’emballent si vite… Et se noient dans toute cette mascarade de sentiment malsain. Qui macère dans le néant de ta vie. Il ne reviendra pas et tu le sais. Elle ne reviendra pas et tu le sais tout aussi bien. Alors souris. Et tais toi donc…

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28 août 2008

Broken.

Sur des notes de tragédie, je chavire. Mon cœur s’est noyé dans mon chagrin imaginaire. Mes accords sont faux. Alors je détruis le fil qui m’empêche de sombrer. Envie de cataclysmes. Envie de Toi. Euphorie de l’être qui cadence sur le fragment de sa vie.

Je me prostitue dans d’autres bras pour effacer ton amer parfum à creux de mon désir. Je viole les sentiments. Je cherche la cassure. La violence et cruauté. Racle racle la peau. Fait sortir ta salope de douleur qui te tue. Frappe fort et laisse-toi rire de cette mortuaire scène.

11 août 2008

Aime-moi.

IMG_4007

Je veux que tu m’aimes. Mais je t’aime. Non, aime moi encore plus. Je veux sentir ton amour encore. Partout. Qu’il m’explose au visage. Je veux ta douceur. Et tes bras. Ta peau et ton cœur. Aime moi je t’en supplie. Ne pars pas, non. J’ai peur. Sans toi, sans moi. Je veux ta main dans la mienne. Prends là, va-y. Vite vite vite. Ne glisse pas, je tombe s’en toi. Je veux tes lèvres. Juste les tiennes, promis. Là encore, embrasse-moi. Mais ne me fais pas mal, je t’en conjure. Dis moi je t’aime, dis moi le mon amour… Merde, je te haïs, je t’aime. Alors tue-moi. Ou prend moi. Mais vite. Là. Vite. Je veux ton souffle. Ton corps et ton Ame. Respire-moi encore mon amour. Toujours. A jamais. Non, ne cours pas. Ne fuis pas. J’ai mal et mes hanches saignent. Mes yeux sont mort de ne plus t’apercevoir. Et mes lèvres sont gercées. Ton souffle me manque. Moi je meurs sans toi. Oui, tu n’en as que faire. J’aurai voulu que ce soit toi qui me tue pourtant. Avec ta beauté. Ta grâce. La scène serait jolie avec toi. Mais je t’ai perdu. Et j’ai retrouvé ma névrose silencieuse.

La déraison incrustée au plus profond de l'être. 

11 août 2008

Romance.

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Je ne suis pas. Arrête de me faire croire. Terreur. Je ne sais plus très bien qui je suis. Trace de soi. Et vague de l’Ame. Lentement. J’oublie. Ta main. Tes bras de porcelaine. La chaleur de ton corps. Mise à nu. Alors je cherche. J’erre vers un Autre. Des Autres. Qui te remplacerait mon amour. Mais c’est plus dur qu’on ne le croit, et moi je suis malade. Maladie des songes. Sentiments incertains. La musique me berce. Canicule de rêves. Aïe, ca fait mal. Dans la nuit je cours. Les rues sont sales et moroses sans Toi. Fuite fuite. Funambule depuis quelques années. Déjà. Moi je pleurs de Toi. Mais moi je n’en ai rien à foutre de Toi. Et moi je crève de Toi. Tu entends ? Mon cœur il crie. Mon cœur il hurle. Crépitement. Appassionata dans les oreilles. Que j’aime le son de ses notes herculéennes. Divagation de l’Esprit. Comme souvent. Les paupières se ferment sous la fatigue du manque. Je mourais bien sur du Beethoven. Je te ferais bien l’amour sur sa mélodie, sur du Mozart aussi. Mais. Toi, naturel disgrâce, tu favorises les romances plus violentes. Moi j’espère douceur, et toi l’Apocalypse. Alors vas-y. Démolis-moi mon amour. Tu l’as déjà tellement fait avec Passion malsaine. Sous une pluie moqueuse, je te vois t’éloigner. Oui c’est ca, barre toi… Moi je suis ivre.

7 août 2008

Poupée cassée.

La pire des femmes. La fatale. La catin. Oh oui danse ma belle. Tu es sublime. J’aime ta peau, j’aime ton corps et tes os qui claquent sur les murs. Cliquetis macabre et mélodie douce. Clac clac. Roule des hanches et balance-toi. Vertige. Ephémère. Silencieux. Tu n’es qu’une marionnette chiffonnée de douleur imaginaire. Et tu tourbillonnes et tu titubes dans le vide. Tombe tombe. Profondeur des maux. Acéré par ton hystérie. Tombe tombe. Laisse-toi noyer dans le néant de tes pleurs. De tes peurs. Amoureuse enclenche la mise à mort. Amoureuse amoureuse envole toi aux pays de l’absurde. Tic tac tic tac. Le temps coule. Et toi tu gesticules encore. Tu crèves. Adieu amour gourmand. Tu crèves. Et tu ris de tes gestes. Poésie de sang. Tu crèves. Elle t’a tué de ses mots. De ses maux. Tu aimes, Amoureuse idiote. Tu as laissé ton cœur. Là, dans son âme. Tu n’en as rien as foutre. Tu gémis de plaisir. Tu chiales des rires. Et tu saisis ton arme. Tu joues tu joues. C’est délirant. C’est harmonieux. C’est enfantin. Tu penses à moi, dis ? Putain mais crève, je ne te veux pas. Ciel, lame de rasoir. Saisis là. Enfonce tes ongles dans sa chair. Pour toujours. A jamais. Décomposition de l’être. Jolie poupée. A l’envers. Fissurée. Cassée et amoureuse. Tu as embrassé ta mort. Jolie poupée. Tu t’es laissé piéger. Jolie jolie jolie… Joue avec ton arme. Et danse avec ton sang.

31 juillet 2008

Prostitution.

Elle est morte. Je bascule vers le vide. Elle est morte. Non je ne pleure pas, elle est morte. Tu vois moi je m’en moque et je suffoque. . Ca m’écorcherai le cœur d’avouer que je l’aimais. Mais je l’aime. Merde. Je l’aimais. Elle est morte. Aucunes larmes. Juste une lame. Elle me fait mieux mal, elle. Racle. Le sang gicle.  Je n’en ai rien à foutre. Déchire. La chair  se fissure.  Frappe. Tord.  Mord. Elle est morte. Et le sang gicle. Partout. A Flot. Ca danse sur ma peau pâle. Plic ploc sur les carreaux. Douce mélodie de ma folie. Mes lèvres sont gelées parce que mon cœur est mort. Silencieuse décomposition. Mais je n’en ai rien à foutre. Ca saigne saigne saigne. J’ai mal aux doigts. Plic ploc. Elle est morte. Et moi je suis retombe s’en même m’en apercevoir amoureuse d’une lame de rasoir. Décadente. Amer. Acide. Je voudrais vomir ma propre vie. A la place je tangue. Vertige. Je glisse à cause du sang à même le sol. Mes lacérations ne saignent plus parce que je les ais bichonnées de mercurochrome. Il ne faudrait pas que tout cela s’infecte, ce serait vraiment trop bête ! Je souris. Elle est morte. Je ne l’ai pas tué, elle l’a fait. Je ris. Et j’étouffe. Mais on ne meurt pas d’amour, on se détruit. Et moi je ne rêve  plus que de cataclysmes. Ce n’est pas triste. C’est drôle. Riez bande de cons, je suis une marionnette désaccordé immaculée de marques pourpres.

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